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Derechef
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2 novembre 2007

J'aime pas quand le serveur fait comme si j'existais pas...

Du syndrome d’invisibilité dans les restaurants, et des conséquences funestes qui en découlent.

Mardi matin, je me magnai, marchant sur le macadam, en vue de m’attabler dans un mastroquet massaliote pour y mastiquer une marmitée de matelote de malacoptérygiens et de maquereaux aux macaronis, un magret de malart mariné sauce madère, des macarons au manioc et quelques madeleines, arrosés d’un magnum de mâcon (je me sentais d’humeur macrophage).

Parvenu au Macumba, je m’attablai, m’attendant à ce qu’un majordome m’apportât le menu. De ma place, je matais le manège des manants alentour. Face à moi, des marmots marrants mâchant des marshmallows malmenaient un matou maraudeur. Plus loin, une mazette madécasse, maladive maquette malbâtie de malabar, et une mam’zelle mamelue, aux manières de mannequin, maquillée de mascara magenta, marivaudaient sur une margelle, se faisant des mamours. Mais le majordome point ne m’apparut, et je maronnais.

mariachis1Dehors, de maladroits mariachis madrilènes, munis de marimbas et de maracas, marmonnaient un madrigal macabre. J’aperçus alors une massive matrone, qui me semblait être la maritorne du mastroquet, marmottant avec de mahousses mahométans maliens qui jouaient au mah-jong en matant les manœuvres malhonnêtes de malandrins malfaisants en maillot qui manigançaient avec un marin mafieux une magouille malsaine à base de marijuana. Je m’armais d’une patience magnanime, malgré mon estomac mal-en-point, attendant qu’enfin elle m’adressât la parole. Macache !

Sur le trottoir d’en face, un maçon magyar mâchonnant une gitane maïs maniait avec maestria un marteau de maillechort. Après que j’eus frôlé le malaise, ma faim de veau marengo à la marmelade et ma soif de malaga m’abandonnaient, lorsque enfin la maritorne m’apostropha. Malgré que j’en aie, je devins alors un malotru, et brandis magistralement un majeur malpoli, m’apprêtant à quitter les lieux avec majesté. Malheureusement, les mastards malikistes au mah-jong m’assimilant manifestement à un matamore malséant m’assaillirent malproprement, maltraitant ma mâchoire à coups de matraque, et m’accompagnèrent manu militari hors de ce magasin malfamé.

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