La petite phrase de cricri roro
Il a dit à la matinale de canal plus: "tous les soirs je me couche en me demandant si je n'ai pas laissé quelqu'un sur le bord du côté".
Bon, passons sur l'aller-retour à Washington de 138 000 euros, qui dénonce assez le fond de cette petite phrase. Non, Christian Estrosi, c'est autre chose...je sais pas, c'est dans ses grands yeux pleins d'intelligence que ça se passe...Je veux dire...on peut toujours critiquer quelqu'un avec plus ou moins de mauvaise foi, parce qu'on ne l'aime pas, parce qu'on n'est pas d'accord avec ses idées, etc. Mais là...là, y a quelque chose d'implacable! Aussi certain que le cogito de Descartes, ou les propositions-gonds de Wittgenstein. Une vérité première, claire et distincte, un principe logique aussi évident qu'indémontrable. Une objectivité irréductible aux différents points de vue, un truc rigoureux, un "noyau dur", un fondement ou une clé de voûte dans le ciel de la connerie : Christian Estrosi.
Ah! Christian Estrosi! Il y aurait beaucoup à dire sur la puissance spéculative de cet animal politique hors du commun. La question est de savoir comment un petit être au regard si benêt, à la diction si approximative, et avec une coupe aussi improbable (dite coupe "waldo", cheveux gominés en arrière, avec raie au milieu); comment cet individu a-t-il pu être élu, avoir des amis en politique, etc ?
C'est un mystère qu'on ne s'explique pas, et il va falloir creuser! Ou alors, c'est comme à la fin du film Cube, où c'est le simple d'esprit qui s'en sort : "heureux les simples d'esprit..."
PS: en cadeau, les photos de cri-cri ro-ro; mais elles ne sont pas très flatteuses. Il faut le voir bouger et parler pour se rendre vraiment compte!
Ne passons pas à côté des choses simples!